Mathilde-Johanna, sportive de haut niveau en Natation Synchronisée
Aujourd’hui, nous faisons la connaissance de Mathilde-Johanna, élève de 2nde au LFHED et athlète de Natation Synchronisée depuis plus de 10 ans.
- Comment avez- vous commencé à pratiquer ce sport Mathilde ?
J’ai commencé la natation classique en club à l’âge de 3 ans et demi. A l’âge de 4 ans, après mon cours normal, la professeure de natation synchronisée me transférait dans le grand bassin. C’est ainsi que j’ai fait mes premiers pas et que je suis devenue accro de ce sport.
- Participez-vous à beaucoup de championnats ?
Chaque année, je participe, suivant ma catégorie, à un certain nombre de championnats en Grèce.
- Est-ce que les entraînements vous prennent beaucoup de temps ?
Je m’entraine 3h par jour, excepté le samedi où l’entraînement dure 4h-5h. Je n’ai qu’un jour de repos par semaine. Les 10 jours qui précédent les compétitions sont de la folie douce… Nous connaissons l’heure à laquelle l’entraînement commence mais nous ignorons l’heure à laquelle cela va se terminer. Nous enchaînons environ 6 heures d’entraînement, nous faisons ensuite une pause de 2 heures, puis cela reprend le soir pour au moins 2 heures. L’entraînement est constitué d’ 1h30 de gymnastique, le reste se fait dans l’eau. Et, lors des compétitions ce sont 3 jours non-stop.
- Est-ce que c’est un sport difficile à pratiquer ?
J’appartiens au club de Vouliagmenis. Il faut savoir que c’est une piscine ouverte sur la mer… Qu’il y ait du vent, de la pluie, qu’il fasse froid, qu’il neige ou qu’il fasse chaud, l’entraînement a lieu. La piscine reste fermée seulement par grandes intempéries – s’il y a un risque de violents orages ou une grosse vague de froid -. Mais dans ces cas-là, nous faisons de la gymnastique pendant environ 2 heures. C’est un sport très exigeant mais tellement beau.
- Quels sont vos projets cette année dans votre discipline sportive ? Comment réussissez-vous à allier le sport de haut niveau et les études au LFHED ?
Je suis dorénavant en catégorie Junior et Sénior. Il n’y a donc plus que 2 compétitions nationales dans l’année et 1 compétition internationale qui aura lieu, cette année, dans l’île de Syros. De ce fait, je me rends à l’entraînement seulement 5 fois par semaine car je ne veux pas défavoriser mes études. La priorité reste les études et c'est pourquoi il faut savoir s’organiser dans son travail. Il est vrai qu'il y a parfois des choix ou des sacrifices à faire.