Tournant actuellement en Grèce la série « Salade grecque », le scénariste, réalisateur et producteur français Cédric Klapisch, est venu le vendredi 27 mai rencontrer les 3ème3, les secondes AP cinéma, les 1ères option et spécialité théâtre et les 6ème3, mais aussi deux anciennes élèves devenues actrices professionnelles, dans le cadre de trois masterclasses traitant du jeu et de la direction d’acteur.  

A cette occasion, les élèves ont présenté leurs travaux de création au réalisateur. Une performance inspirée de la scène des révisions dans le film de Cédric Klapisch Le Péril jeune pour les 3ème, un spectacle intitulé Le Vol de l’objet antique pour les 6ème, un film conçu et réalisé par les élèves de 2nde l’AP cinéma ainsi qu’un concert d’Emma Vassilakos, élève artiste de 1ère spé théâtre. La sincérité, le don de soi, le sens du collectif et de la fête ont orchestré la rencontre. 

Voici quelques questions adressées à Monsieur Klapisch par nos élèves :  

• Depuis Le Péril jeune, vous vous êtes fait connaître comme le réalisateur, scénariste et producteur qui parle des jeunes (vous campez toutes sortes de personnages, vous vous faites l’écho de leurs préoccupations, de leurs désirs, de leurs aspirations et préoccupations) … aux jeunes : d’où vient cette démarche, en quoi consiste-t-elle ?   
• Comment faites-vous pour toucher les jeunes ?  
• Comment dirigez-vous les jeunes ? 
• Vous avez été amené à vous confronter à différentes cultures de la direction d’acteurs et de la production (et c’est sans doute cela qui vous a plu). Comment faites-vous pour vous adapter et vous immerger ainsi dans une toute autre culture chaque année ? 
• Dans l’interview sur France culture, vous expliquez que ce qui vous intéresse dans le cinéma, « ce sont les émotions et la façon de transmettre les émotions ». Comment faites-vous pour véhiculer des émotions, pour toucher le public ? Vous leur racontez des histoires ? Vous faites comme Victor Hugo (« parlez-moi de moi ») et parlez aux spectateurs de ce qui les touche au quotidien ? Vous touchez l’intime ? 
• Vous dites compter de petits riens, est-ce que pour autant vous travaillez à la manière de Pierre Michon pour raconter d’autres vies que la mienne ou comme Philippe Delerm pour nous faire apprécier la saveur des premières gorgées de bière ?  
• Votre matériau, votre pierre brute, c’est la banalité, dites-vous, mais vos histoires ont un pouvoir détonnant ! Comment expliquez-vous cet apparent paradoxe ? 
• Quelle est votre approche de la direction d’acteurs ? Donnez-vous des ordres, des consignes, dans quelle mesure travaillez-vous avec les propositions des acteurs ? Observez-vous la danse comme le neveu de RAMEAU, dans quelle mesure l’orchestrez-vous ? 
• Quelle est votre approche de la mise en scène ? 
• Quelle différence faites-vous entre mise en scène et mise en sens ? 
• Quelles qualités nécessite le travail de réalisation ? Et le travail de production ?  
• En quoi consiste votre approche de la production ? 
• Quelles écoles de cinéma nous recommandez-vous en France et en Grèce ?