Faust de Goethe : retour sur la pièce par Laly Beaune-Nicolas
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Faust de Goethe : retour sur la pièce par Laly Beaune-Nicolas

Jeudi 16 octobre, nous, les élèves de 1ère et Terminale Spécialité et Option théâtre, avons eu l’opportunité de nous rendre au très beau Théâtre National pour voir la pièce de théâtre Faust, d’après la célèbre œuvre de Goethe.

Faust est un savant en quête de connaissance absolue et de plaisir. Pour satisfaire ses désirs, il conclut un pacte avec le diable, Méphistophélès, accompagné de ses deux aides qui poussent Faust à des choix destructeurs. Cette quête entraîne la souffrance de ceux qui l’entourent, notamment Marguerite, qu’il détruit sans le vouloir. Dans cette mise en scène d’Aris Biniaris qui propose une version psychanalytique optimiste de cette histoire plutôt sombre à l’origine, Faust apprend que le vrai bonheur réside dans le bien et dans la recherche de sens, et non dans le pouvoir ou la jouissance immédiate. Le metteur en scène transpose l’histoire à notre époque et utilise un plateau scénique qui s’éloigne et se transforme pour matérialiser l’inconscient de Faust ; on voit plusieurs incarnations de lui se succéder pour montrer son combat intérieur. Dieu apparaît même à un moment, dans un costume évoquant le Roi Soleil, et il incarne l’ordre et la lumière face au chaos intérieur de Faust.

Les décors et les costumes étaient variés et impressionnants, parfois extravagants selon le lieu ou l’état d’esprit du personnage principal. Les multiples doubles de Faust portaient des variations subtiles de leurs vêtements pour montrer leur état émotionnel, tandis que Marguerite était habillée de manière simple et lumineuse, contrastant avec la complexité de Faust. Le jeu des comédiens était très dynamique, avec des mouvements chorégraphiés, des chants et des acrobaties. Ce qui m’a personnellement plu, c’est la façon dont la succession de scènes matérialisait l’évolution intérieure de Faust.

La pièce n’a laissé aucun élève indifférent, même si la référence psychanalytique n’était pas toujours simple à comprendre.

Laly Beaune-Nicolas